وطنية

Sabrina Ahmed: il est encore tôt !

HAKAIK24.COM

«Alliance Méditerranéenne» Sète / France
Interview réalisé par:
 

Abdellah EL FERYADI

Bonjour madame Sabrina, et merci de nous accorder un peu de votre précieux temps pour échanger avec nous.
Avant tout, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs

Je m’appelle  Sabrina  Ahmed Ben Mohamed, je suis née à Paris.
Je suis  originaire du Maroc, ma mère est d’Oujda  et mon père d’Agadir mes  parents ont quitté le Maroc en 1957 après l’indépendance.
Du côté de ma mère je suis  issue  de la famille  El Bekay dont l’histoire  est connue par beaucoup de personnes , mes parents  étaient  commerçants  sur      Paris, ils ont put transmettre leurs valeurs  à leurs 8 enfants.

Avez-vous encore des relations avec la ville d’AGADIR et d’OUJDA ?

Oui bien sûr j’ai  encore des relations  avec Oujda  qui est la ville  de mes grands-parents et de ma mère de même pour Agadir qui est la ville  de  mes  grands-parents paternelle  et de mon père  bien entendu.
Mon grand-père  (AHMED BEN MOHAMED Ben lahoussine ) qui était un notable  des  tribus  amazight a chtouka ait baha  ahihi, de plus j’essaie regulièrement de faire  des  dons  pour  les  plus démunies.
Pour cela mon père nous  à laisser  encore la maison  et notre dawoir pour ne pas oublier d’où l’on vient.

Vous avez une histoire avec le président du premier gouvernement Marocain après l’indépendance Mbark ELBEKKAY. Pouvez-vous nous raconter cette histoire

Mbark ELBEKKAY à Oujda ou plus  Berkan est l’oncle  de mon grand-père qui est Larbi  BEN MOHAMED NASSIRI  bakay  fils  de Mohamed  BEN ABDELKADER et Fatna  BEN RAMDAN de Tafouralt ;
Mon grand-père faisait  partie de l’histoire du Maroc comme beaucoup  d’ancien  combattant.
Ma grand-mère Mama  BEN EL BACHIR BEN HALIMANEE  (Oujda Dermbassoe  1922) nous  racontait de belles  histoires  sur le  Maroc et le royaume  Cherifien  avec passion sur le travail qu’elle faisait aussi à Oujda pendant la colonisation française et comment nous avons réussi à gagner notre indépendance.
Ma  grand-mère était issue d’une famille de 2 frères et sœurs.
MAMA BEN EL BACHIR  benhalima LAINEE Oujda Dermbassoe 1922
Mohamed ben Bachir ben Halima qui était boucher née en 1926
Mustafa ben el Bachir Benhalima
Zoubida Bent el Bachir Benhalima
Tous ont vécus et son nées à Oujda.

Mama BENT EL BACHIR ainsi que mon grand-père et mon oncle Mohamed BEN EL BACHIR BENHALIMA qui ont fait un travail magnifique et je ne peux que me rappeler les belles histoires qu’ils nous disaient et je voyais scintiller les yeux de ma grand-mère quand elle me racontait tout cela, une fierté pour elle et pour nous aussi sachant que à Oujda nous sommes une grande famille et que ma mère en souvenirs nous a elle aussi laissée notre maison ou nous avons grandi et elle nous avait bien dit : « Elle sera pour le dernier des vivants » tel était son dernier souhaits.
Nous y allons à chaque fois que nous partons au Maroc c’est notre histoire que nous revoyons et surtout celle que nous racontaient nos grand parents car nous sommes dans le quartier le plus vieux de Oujda ou le drapeau de l’indépendance est sorti avec fierté tous ce que je peux vous dire c’est que nous sommes fier de notre  famille c’est certains car ils l’ont fait avec le cœur et ont su nous transmettre cela.
Maintenant à nous de faire de même avec nos enfants et leurs faire ressentir ce que nous avons ressentie à travers tous le travail que mon grand père et ma grand-mère et aussi mon oncle qui est évidement la fierté que mbark el bakay était l’oncle de mon grand-père et de voir tous ce qui a fait, un grand monsieur je dirais.
Il a su marquer l’histoire.
Nous avons besoin de savoir d’où l’on vient et qui nous somme..

Quelles sont les actions les plus marquantes que votre association est menée ?

Pour mes actions associatives il faut savoir que je l’ai fait en premier pour mes parents c’était un moyen de faire le deuil car ma maman était une femme de cœur.
Zoulika BENT LARBI NASSIRI née à Oujda en 1937.
Elle a fait de belles choses à Paris et aidé beaucoup d’ailleurs je me rappelle qu’une fois un officier lui a dit : «  Si je devais donner le livre d’or Madame c’est à vous que je le donnerais ».
Elle a toujours aidé sans rien demander en retour c’était une femme aimante et j’en suis fière.
Donc je me suis mise dans l’associatif, les actions qui m’ont marquées serait la Libye en humanitaire DOUSTOUR qui grâce à Mohand LEANCER j’ai pu y participer et le représenter à Sète avec la venue de Hicham RAHIL Moustapha JIAF
La journée du Maroc à Sète qui était une journée super et pleine d’émotions, ainsi que la journée de la fête de la jeunesse à Agdal en l’honneur de sa Majesté le Roi que nous avions fait en compagnie de mes deux filles que j’avais ramenée pour parler des liens du sang
Après il y a tellement d’action humanitaire que nous avions faite, que les passé en revue serait long. Qu’il s’agisse de parler au Syrien ici en France de la Cote D’ivoire ou Maroc à Paris ou même le Sénégal en soirée culturel, le Munurso que nous avions fait à Sète, ou même parlé aux voyageurs du bateau en direction du Maroc pour leurs dire de patienter que le Maroc faisait le nécessaire et qu’ils devrait être fière d’être d’origine Marocaine d’ailleurs il y a un site qui pourra confirmer mes propos.
Sans oublier les nombreuses actions humanitaires un peu partout au Maroc et même ici à Sète et dans les villes aux alentours.
Qu’il s’agisse de recherche d’appartements, de papiers ou même de recherche d’emplois nous tâchons de faire de notre mieux tout en restant dans le bénévolat

Quelles sont les priorités pour les MRE ?

Comme je l’ai dit à Monsieur le ministre AZIZ RABAH il y a une nouvelle génération qui arrive et pour que cette amour du Maroc et du royaume continue on doit s’occuper de ses enfants pour qu’ils ressentent ce que nos parent nous ont appris, la patrie et l’amour du royaume cherifien pour cela nous devriont leurs faire une journée comme celle de la fête du trône pour qu’ils soient impliqués et non oubliés ils seraient heureux de pouvoir avoir un jour attribué dans le monde pour eux.
En ce qui concerne l’intégration, les marocains sont les plus intégrés par leurs éducations et leurs histoires et nous sommes un pays aimant sans haine nous ne vivons pas sur le passé mais sur le présent et nous travaillons et aidons le pays qui aussi nous a vus naître nous sommes ses enfants des deux rives et nous sommes aussi un pilier pour le Maroc car nous montrons cet amour de notre patrie et aussi de la famille Cherifienne dont on ne peut qu’être heureux.
La politique positive d’intégration et stratégique d’encouragement des politiques d’investissement, certes nous avons une politique en France des MRE mais je pense qu’il est encore trop tôt pour les mettre au parlement car il y a encore trop de division, ils sont en France et font un travail déjà assez conséquent et nous avons déjà des représentants au Maroc pour les MRE qui sont apte à nous écouter. En France il y a les consulats, une ambassade…  Je voudrais remercier Hassana BEN CHARQY d’être notre antenne associative au Maroc et mon amie de cœur ainsi que Abdellah ELFERYADI qui grâce à lui j’ai pu raconter l’histoire de ma famille depuis le temps que je l’espérais je voudrais remercier toutes les personnes que j’ai eu l’honneur de côtoyer grâce à cette association qui m’aide au quotidien ici et au Maroc.
Nous avons un ministre des MRE, un numéro vert et aussi le dialogue avec nos représentants officiel du Maroc.
Pour moi il est encore tôt mais cela aboutiras avec le temps c’est certain.
Les MRE apportent beaucoup déjà en venant tous les an pour voir leurs pays d’origine pour certains sont déjà là-bas.
Les MRE Apporteront plus en restants dans leurs pays d’accueil ou ils pourront promouvoir le Maroc et faire de belles choses dans ses pays pour montrer que oui ils sont fiers de ces deux pays qui sont les leurs.
Ce Maroc que j’aime est celui de la générosité, de cette fraternité que les modes de vie pour la plupart s’acharnent à dévier de ses chemins tracés comme d’immenses sillons !
Le Maroc de l’ouverture et de la tolérance, une vocation, un choix d’autant plus difficile à assumer par ces temps de doute et de désarroi, qui nous distinguent pourtant des autres ! Nous ne sommes pas les meilleurs loin de là mais nous ne sommes pas non plus des mauvais, la juste mesure devrait comme disait Feu le Roi Hassan II « être notre ADN et l’horizon incontournable ! La juste  mesure, le juste milieu sont aussi cette raison qui est au principe de notre propre gouvernance quand il s’agit e nous déterminer par rapport à l’évolution dangereuse à l’évolution d’un monde en proie à la violence et l’autodestruction.
Le Maroc n’a pas encore dit son dernier mot, je le dis-moi, modeste observatrice qui n’ai cessé depuis des lustres de regarder et d’identifier à la loupe les contradictoires, surprenantes, décalés mais belles étapes de ce beau pays appelé le Maroc !
Je ne cesserai de  combattre les défaitistes et la pensée du déclin.
J’ai trouvé ce texte et je trouve qu’il nous représente beaucoup moi Sabrina je terminerai cet entretien en disant Allah El Wattan El Malik
Et pour ce qui ne comprennent la France et le Maroc sont deux pays avec leurs histoires lié a jamais d’amour et d’amitié .

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حقائق 24

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